photo courtesy Stephen Kilvington • www.airliners.net
Sélectionné pour devenir le nouvel avion d’entraînement des pilotes de la RAF au début des années 70, le Hawk connaît la carrière inverse de beaucoup d’appareils. De nombreux avions dépassés se sont vus reconvertis à la fin de leur carrière en appareils d’entraînement ou de transformation opérationnelle. La saine conception initiale du Hawk – et quelques évolutions techniques – ont permis au petit avion anglais d’accéder à des missions de soutien et même de chasse. La RAF utilise ainsi très rapidement la version T Mk.1A qui permet l’emploi du missile AIM-9 Sidewinder. Puis les séries 50 et 60 destinées à l’export lui apportent ses premières capacités d’attaque. Les séries suivantes accroissent encore ses capacités opérationnelles avec notamment la série 200 qui est une version monoplace multi-rôle. La série 100 se démarque par l’ajout d’un nez rallongé (qui casse un peu la ligne esthétique de cet appareil) pour contenir les éléments de l’avionique nécessaire à son rôle d’attaque élargie.
Preuve de ces qualités, le choix des Etats-Unis d’en faire leur appareil de transformation pour leurs pilotes embarqués sous le nom de T-45 Goshawk, là aussi moyennant quelques modifications comme une roulette de nez renforcée à diabolo, une crosse d’appontage impliquant le déplacement de l’aérofrein ventral dédoublé sur les flancs de l’appareil et une dérive agrandie.
Ceci étant dit, les ventes à l’export avec notamment la Finlande et divers pays moyen-orientaux ont donné lieu à une grande variété de livrées destinées pour les unes au importantes forêts de conifères du Grand Nord, pour les autres aux vastes contrées désertiques de la péninsule arabique et du Moyen-Orient en passant par les forêts tropicales de l’Afrique ou de l’Asie. Ce sont ces versions colorées qui seront retenues ici.